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Photo du rédacteurAlexandra Dumont

Aliénation collective - Lawrence Rothman (feat. Lucinda Williams), Decent Man


“Are there any decent men left?” (Y a-t-il encore des hommes bien ?), s’interrogent tour à tour l’artiste californien Lawrence Rothman et son invitée, la légende country-blues américaine Lucinda Williams. Le clip, en noir et blanc, signé Eric Redmond, donne à voir un paysage désolé. La caméra slalome entre les bustes des ex-présidents américains, de George Washington à Abraham Lincoln, en passant par George Bush.



Autrefois entreposés dans le Presidents Park du Colonial Williamsburg, ils ont été sauvés, l’année dernière, de la destruction par un seul homme, Howard Hankins, qui a transporté les quarante-trois présidents dans sa propriété de Virginie. Tous souffrent de l’usure du temps. La métaphore d’un pays en ruine, en mal d’avenir, en proie aux doutes, désespéré et aliéné, à l’ère de Donald Trump et au regard des crimes racistes. L’intensité des paroles et du chant, combinés à la sobriété glaçante du clip, donnent la chair de poule. «There’s no escape the damage done» (il n’y a aucune issue, le mal est fait), chante-t-il. L’issue est définitivement funeste.




Written By: Lawrence Rothman

Performed By: Lawrence Rothman and Lucinda Williams

Produced by : Lawrence Rothman, Yves Rothman and Ben Zelico

Mixed and Recorded By: Lawrence Rothman at House of Lux

Directed by: Eric Redmond

DP: Eric Redmond

Edited by: Matt Hixon

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Website: https://www.krorecords.com ℗&© 2020 KRO Records




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